Pendant c’temps là, en M1 ARTS

Pendant c’temps là, en Master1 Arts plastiques, il s’en passe des choses, toutes plus folles les unes que les autres. (en fait, pas tant que ça, mais voyez, lecteur, c’est pour vous mettre en appétit.)

Je ne vais pas épiloguer sur mon sujet de mémoire de master, ce n’est pas encore suffisamment précis dans ma tête pour l’instant – je sais faut que je me bouge -. Mais en quelques mots, je travaille la photographie (sans déconner?) et l’écriture automatique. Ca prend la forme de 12 carnets que je fais entièrement, et oui, ça me prend beaucoup de temps et d’argent. Je pense d’ailleurs ne pas pouvoir les finir tous, parce qu’il me faut encore environ 70 euros de calques, et ça me fait un peu chier de balancer autant de fric là dedans au final. Oui parce qu’en fait, mes carnets sont fait avec des pages blanches où sont accrochées les images (par les sublimes coins autocollants plastifiés que vous voyez sur la photo d’en dessus ; j’en ai acheté 2000, pour être sure) et de feuillets de calque irisé, pas le calque qu’on utilisait en math, sur lesquels sont imprimés des fragments de mes textes automatiques.

Les livrets en cours de création

Des livres ! (non le Amélie Nothomb et le Edith Wharton n'ont rien à faire dans mon master)

Notre master n’est pas « seulement » la production d’une « oeuvre d’art », nous devons aussi écrire un mémoire dessus, en dégageant une problématique, etc. afin d’en parler sur 80 pages. (ça c’est pour le Master 1, en M2, on verra.) Et là, pour l’instant, c’est le drame ! Je galère toujours un peu à trouver UNE problématique. J’ai plein d’axes à étudier mais pas un seul gros qui comprendrait tous les autres.

En termes de chiffres, pour faire un peu frémir, j’ai plus de 500 photographies, étalés sur un an ; 500 fragments de textes (pas encore tous bien précisés, mais ça va venir), provenant d’environ 50 pages de textes automatiques ; pour l’instant 50 feuilles 50*70cm blanches redécoupées en A4 ; 27 feuilles de calque 50*70cm, redécoupées elles aussi (et il m’en manque bcp) ; 2000 coins autocollants ; des feuilles noires pour les couvertures ; un pot d’un kilo de colle à relier ; des millions de feuillets verts ; environ un milliard de post-it collés partout dans ma chambre ; et du fil et une aiguille.( Ah oui parce que je relie mes feuilles en les cousant.) ET beaucoup de courage et de patience.