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Le réveil.

Je n’ai rien à dire sur le réveil.
Je ne sais pas quoi inventer ni raconter.
T’es chiant avec tes idées.

 

Je me réveille souvent. Au moins une fois par heure. Je sors de mes contemplations de la vie qui s’enfuit trop vite. Je sors de ma torpeur et je retourne dans le monde réel qui n’existe que pour eux. Et pour moi lorsque je sors de mon monde pour remplir le frigo. Je n’aime pas les réveils. Ils font toujours quitter un lieu invisible beaucoup plus paisible. Sauf peut-être les fois où l’on cauchemarde. Et encore. L’avantage avec le sommeil et ses rêves est qu’il nous est toujours possible de fuir dans un sursaut. Fuir pour le réel, hélas, mais cela reste une fuite comme une autre. Fuir le réel dans un sursaut. C’est difficile à faire sans que cela soit irréversible. J’aime mieux le sommeil. Et rêver en étant consciente. Consciente de ne pas être dans le monde réel. Dans cet autre monde tout arrive. Tout ce qui me passe par la tête.

Je n’aime pas vraiment les réveils. Sauf quelques fois, lorsque le monde réel est calme et silencieux. Quand le chat ronronne gentiment et se couche contre moi. Quand le sol est blanc et qu’il se confond avec le ciel.
Sinon je préfère encore dormir.

Au moins on m’emmerde pas quand je dors.

 

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ça occupe

Je n’ai pas écrit depuis des siècles. Il me semble des jours. J’aime bien écrire mais j’ai été trop prise. Enfin pas vraiment, mais c’est pour avoir quelque chose à dire. J’avais des choses à faire. Tu sais, dans la vie réelle, de dehors. Celle qui pue et fait trop de bruit. Qui te souffle dans les oreilles de l’air froid de l’hiver. Celle qui te demande de faire des choses pénibles. Celle qui te parle sans cesse de tout ce qui ne t’intéresse pas.

La vraie vie qu’ils disent. Ils aiment bien dire ça, pour avoir l’air de s’y connaitre en vraie vie. Comme si la notre était différente, fausse. Il n’y a pas de fausse vie. Mais pour eux, la vraie vie se vit à l’extérieur, avec des gens, du bruit et des paroles. Des rires et des odeurs de parfum. Des assiettes pleines de choses que personne n’a vraiment envie de manger, et de la mauvaise bière. La vraie vie voyons ! Celle que tu devrais avoir. Ils savent mieux que toi. Toujours.

Tout ça pour dire que j’étais prise par ma fausse vie à faire semblant de participer à la vraie vie des autres. J’ai creusé des plaques de linoléum pour m’occuper les mains. C’est sympa.

Des fois, pour m’occuper, parce qu’il faut s’occuper vois-tu, j’essaye de regarder les dents de mon chat. Ca me prend bien 10 secondes de ma journée, c’est déjà pas mal. Le reste du temps, je m’occupe à essayer de m’occuper et je fais des jeux de mots.

Ca occupe.

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Je ne sais pas sur quoi écrire

Je ne sais pas sur quoi écrire, ça m’énerve parce que j’ai l’impression de gâcher mon temps et perdre le NaNo. Je ne sais pas sur quoi écrire. Je n’arrive plus à inventer de nouvelles histoires. Je suis peut-être trop fatiguée. Je ressasse, je tourne en rond dans ma tête. J’ai vraiment envie d’écrire mais je ne trouve rien sur quoi écrire. C’est un sentiment horrible de ne pas savoir quoi écrire. Écrire, écrire, écrire. Si seulement j’y arrivais encore. J’ai l’impression que je n’y arriverai plus jamais. J’aimerais écrire beaucoup plus. Je n’ai pas d’idée. Je n’ai plus d’idée. J’écris beaucoup sans idée à mes amis, à internet. Mais j’aimerais écrire autrement. Ça m’ennuie au plus haut point de ne pas savoir quoi écrire. Je ne sais pas pourquoi ça me touche autant.

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Je crois que ça va.

Je crois que ça va, je me lève et je m’occupe à peu près. Je m’ennuie toujours beaucoup, mais plus parce que j’ai trop d’énergie et d’envie de faire des choses. Que faire ? Je ne suis pas habituée à faire des choses. Pas autant. Je me lève et je m’occupe. À peu près. J’essaye de créer. J’aime créer, ça me manquait énormément. J’essaye d’écrire, j’essaye de réfléchir. J’arrive à penser et à réfléchir sans me sentir perdue dans mon absence de concentration. Je reste peu concentrée malgré tout, mais j’arrive à réfléchir. J’ai commencé à penser à ma thèse. J’en ai l’envie. À peu près. J’avais oublié comme il était difficile de réfléchir et de penser. Ça me manquait.
Je crois que ça va, je suis fonctionnelle. À peu près.

 

 

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