Je pourrai écrire. Écrire tout ce qui me passe par la tête. Tout. Toutes ces idées, tous ces récits qui n’existeront jamais. Je pourrai écrire. Passer mes journées crayon au poing à remplir les lignes violettes et bleues de mon écriture. Je pourrai. Je pourrai étaler tout ça. Remplir et vider. Je pourrai faire de tout cela quelque chose. Rien.
Je pense trop vite et n’écris pas assez. Vite. Et rapidement j’oublis tout ces mots inlassablement invisibles.
Je pourrai écrire à l’infini. Je pourrai te parler de ma vie, de mon Vide et de mon Rien. Ou de mon chat. Ou de ma contemplation de la vie qui passe devant mes yeux.
Je pourrai.
Mais j’ai la flemme.