L’écriture comme vomissure de soi. J’écris pour vider mon trop plein sentimental, comme certains qui évacuent en hurlant.
J’écris pour contempler le monde aussi. Parce que le monde se contemple par écrit. Les yeux servent à ne pas voir. Peut-être faut-il les fermer pour pouvoir comprendre ce qu’ils perçoivent. Lorsque j’ai besoin de régurgiter ce trop plein j’écris sans penser. A vrai dire cela n’arrive que trop peu souvent. Je ne décide pas de me trouver dans cet état de volonté vide, de trop plein à rendre.
[07-11-11]
Ω